Portraits: Max Papendieck et Julia Van Os
Le photographe et la mannequin filent le parfait amour, et ont la bague qui le symbolise.
Quand le photographe Max Papendieck a voulu demander la main de sa bien-aimée, la mannequin Julia Van Os, il a choisi une magnifique bague de fiançailles en diamant et un lieu californien emblématique.
Le photographe, réputé pour sa créativité, et basé à Brooklyn, a en effet organisé une demande en mariage des plus pittoresques. Papendieck avait réservé une suite dans un hôtel historique du Sunset Strip, le boulevard qui traverse Hollywood. Il a sorti le grand jeu, room service et champagne et s’est ensuite lancé pour demander la main de sa bien-aimée. Les résidents de l’hôtel qui étaient à la piscine ont pu apercevoir la scène par les fenêtres et ont commencé à applaudir.
« Ça a été un moment unique même si son organisation n’était pas complètement achevée » a-t-il déclaré.
Dans cet article, le couple évoque les expériences qu’ils ont vécues en 2020, l’importance de célébrer des fiançailles et le bonheur de recevoir une bague de fiançailles en diamant, à la fois classique et intemporelle.
Les derniers 18 mois furent assez tumultueux. Quel tournant votre vie a-t-elle pris depuis 2020 ?
Max Papendieck : Plutôt que d’être coincé dans le stress d’une routine professionnelle, j’ai pu prendre du recul et me recentrer un peu plus sur moi-même. Ma vie n’a jamais été aussi perturbée que pendant cette année et je me suis senti très vulnérable, mais Julia m’a toujours apaisé et rassuré. Je pense que cela a énormément renforcé notre couple. Surmonter ces temps difficiles nous a rapprochés et nous a permis de fonder une vraie famille.
Julia Van Os : Je pense que 2020 a permis à tout le monde de prendre du recul. Nous sommes tous les deux constamment en mouvement, nous voyageons beaucoup pour notre travail et nous avons une vie sociale très intense, ici à New-York. Quand soudainement tout a été annulé, il ne nous restait plus que nous deux. On a passé des mois ensemble dans notre appartement de Brooklyn sans voir personne, et ça nous a beaucoup rapprochés. J’ai réalisé à quel point j’aimais Max. On était dans une situation incertaine et effrayante mais ça n’avait pas d’importance parce qu’on s’épaulait l’un l’autre. Et c’était le plus important. Après ces mois d’isolement, j’ai su que je voulais l’épouser.
Comment préservez-vous votre couple ?
MP : Pas de téléphone ! Et on ne parle pas de notre travail non plus. Comme on évolue dans le même univers, c’est facile d’en parler et d’échanger des idées pendant des heures. Mais c’est important de faire des pauses et de profiter du temps passé ensemble.
JVO : Avant la pandémie on avait l’habitude de sortir en amoureux une fois par semaine. Un de nous deux choisissait un restaurant et c’était une surprise pour l’autre, on s’habillait avec soin et on allait dîner tous les deux. Quand le confinement est arrivé, on a reproduit ces soirées à la maison. On s’appliquait pour dresser une jolie table, on mettait un peu de musique, on ouvrait une bouteille de vin et on cuisinait alors tous les deux. J’ai toujours adoré passer ces moments précieux avec Max. Même après tant d’années de vie commune, il est important de prendre du temps pour ces instants de bonheur.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
JVO : Dans un endroit où l’on ne trouve normalement pas l’amour – une boîte de nuit à Manhattan ! [Rires.] J’ai vu Max assis sur un canapé et je suis allée lui parler. On s’est tout de suite bien entendu et on a passé la nuit entière à discuter. Au petit matin, on s’est échangé nos numéros. Deux jours plus tard, nous avons eu notre premier rendez-vous et depuis nous sommes pratiquement inséparables. Tout a été facile et naturel – la seule chose qu’on souhaitait c’était de passer du temps ensemble.
MP : C’était une de ces soirées où je n’avais pas prévu de sortir mais la vie en a décidé autrement. J’ai parlé à Julia toute la nuit. Ça s’est très bien passé et j’avais très envie de la revoir.
Quelle a été votre première impression lorsque vous vous-êtes rencontrés ?
MP : Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, je me souviens que Julia me montrait son travail de photographe. Elle était passionnée par son travail et j’ai trouvé ça génial. C’est ce qui m’a tout de suite plu chez elle et c’est pour cela que j’ai voulu la revoir.
JVO : J’ai tout de suite trouvé que Max était un garçon génial. Je venais d’emménager à New York et je me souviens de l’aisance qu’il avait pour se déplacer dans cette grande ville, j’ai trouvé ça impressionnant. Il est vraiment fait pour vivre ici ! Son appartement était situé sur le Lower East Side et avait une petite sortie de secours à l’arrière. On avait pour habitude de s’asseoir sur ces escaliers et de boire un verre de vin tout en discutant pendant des heures. J’étais très intriguée par sa personnalité et j’adorais sa façon d’être.
Quand vous êtes-vous dit « Je t’aime » pour la première fois ?
JVO : Je ne m’en souviens plus à vrai dire ! Mais ce que je sais, c’est que ça s’est passé dans les débuts de notre histoire.
MP : Je l’ai dit en premier, c’est sûr. C’était probablement un soir, assez tard, après quelques verres. Et je me souviens qu’elle m’a répondu « je t’aime aussi », c’était un moment magique.
Racontez-nous la demande en mariage.
JVO : On avait organisé un road trip de deux semaines dans un camping-car, pour faire le tour de la Californie. On a donc pris l’avion de New York à Los Angeles, et on devait passer la première nuit dans un hôtel pour récupérer la caravane le lendemain. Quand on est arrivé à l’hôtel Sunset Tower, j’ai découvert la magnifique suite que Max avait réservée. Il a demandé ma main juste après que l’on se soit installé. Le cadre était absolument charmant. Après ça, on a entamé notre road trip, qui s’est transformé en lune de miel de fiançailles. [Rires.]
MP : Julia ne se doutait absolument pas que j’avais la bague avec moi toute la journée, pendant le vol. J’était extrêmement stressé. J’avais appelé l’hôtel pour leur demander s’il pouvait préparer une bouteille de champagne dans la chambre. Quand on est arrivé elle n’y était pas, donc j’ai appelé la réception pendant que Julia se douchait. Un membre du personnel est venu nous l’apporter et a dit assez fort « Félicitations ! », alors que je n’avais pas encore fait ma demande. Je crois que Julia l’a entendu alors je me suis agenouillé directement après qu’il soit parti. Les résidents de l’hôtel qui étaient à la piscine nous ont vus par la fenêtre et ont commencé à applaudir. J’ai alors crié par la fenêtre : « Elle a dit oui ! »
Qui a choisi la bague ?
JVO : Max a tout fait lui-même ! Ça a été une surprise totale pour moi.
MP : J’ai travaillé avec Lauren Addison, une designer géniale, qui m’a aidé à la conception de cette bague et m’a expliqué tout le processus de fabrication. Près de 8 mois ont été nécessaires pour créer cette bague. J’ai beaucoup aimé prendre part à ce projet.
Julia, qu’aimes-tu le plus dans cette bague ?
JVO : J’adore le fait que le diamant soit un solitaire. Il n’a besoin d’aucun artifice car il est absolument superbe à lui seul. Cet anneau en or jaune lui suffit. Cette bague est à la fois classique et intemporelle.
Comment avez-vous célébré les fiançailles ? Racontez-nous les détails !
MP : Le soir où nous nous sommes fiancés, nous sommes allés dîner tous les deux. C’était incroyable de partager ce moment. Après, nous avons fait ce fameux road trip. Ça aussi ça a été super parce qu’on a vraiment pu déconnecter. Sans réseau et sans connexion internet pendant une grande partie du voyage – on a vraiment apprécié la compagnie l’un de l’autre.
JVO : Pour célébrer cet engagement, nous sommes allés dîner au restaurant de l’hôtel et avons pu apprécier le groupe de musique qui se produisait. Quand nous sommes rentrés du road trip, nos amis avait organisé une fête de fiançailles surprise. On pensait aller dîner avec deux amis et soudain 30 amis sont sortis de nulle part ! C’était vraiment incroyable. Nous n’avions vu personne depuis que nous nous étions fiancés, c’était donc formidable de partager cette joie avec eux.
Max, quelle est ta photo préférée de Julia parmi toutes celles que tu as prises ?
MP : C’est celle que j’ai prise sur les escaliers de la sortie de secours de mon ancien appartement dans le Lower East Side, nous étions ensemble depuis quelques mois seulement. C’était un dimanche matin et nous buvions un café, je lui ai alors demandé si je pouvais la photographier. J’ai grimpé jusqu’au toit de l’appartement voisin ; elle s’était assise sur une marche de l’escalier, et elle portait une de mes chemises. J’ai pris la photo avec un grand objectif. J’adore cette photo parce qu’elle me rappellera toujours le moment où nous nous sommes rencontrés – nous étions jeune et amoureux et c’était une époque formidable.