Découvrir les Diamants Canadiens
Les diamants naturels de source éthique présentés dans All That Glitters proviennent de la mine de diamants Ekati, exploitée par l’Arctic Canadian Diamond Company dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada. Pour en savoir plus sur les diamants canadiens, consultez Maria Doulton, rédactrice en chef de The Jewellery Editor.
Découverts dans l’une des régions sauvages les plus reculées de la planète, les diamants canadiens sont purs, beaux et de plus en plus attrayants pour ceux qui recherchent un diamant avec d’excellentes références.
De nombreux bijoutiers canadiens travaillent avec ces dons de la nature découverts sur le pas de leur porte, aux côtés de grands noms internationaux pour qui la durabilité et l’approvisionnement responsable sont au cœur de leur identité. L’un des plus grands défenseurs des diamants canadiens n’est autre que Meghan Markle, que l’on voit souvent porter des bijoux en diamant chez son bijoutier préféré, Birks.
Dès leur découverte dans les années 1990, il est rapidement apparu que la région arctique du Canada, connue sous le nom de Territoires du Nord-Ouest (TNO), était riche en diamants de haute qualité et que le pays s’était engagé dans une approche verte de l’exploitation minière, privilégiant l’éthique et la durabilité. Ekati, aujourd’hui gérée par Arctic Canadian Diamond Company, a été le premier site où des diamants ont été découverts au Canada et constitue aujourd’hui une source majeure d’emplois et de revenus de qualité pour la région, ainsi qu’un gestionnaire respectueux de l’environnement. D’importantes prouesses d’ingénierie, des programmes de conservation de la faune et des programmes d’engagement communautaire ont permis à l’industrie minière canadienne de procéder de manière sûre et respectueuse de l’environnement. En imposant des réglementations strictes aux sociétés minières, le gouvernement canadien peut affirmer avec fierté que tous ses diamants respectent les normes les plus strictes en matière d’environnement, de droits de l’homme et de réglementation du travail.
Où sont récupérés les diamants Canadiens
Les diamants du Canada sont principalement extraits dans les Territoires du Nord-Ouest (TNO), qui couvrent 40 % de la masse continentale du pays. Il existe actuellement quatre mines de diamants en activité au Canada, dont trois dans les TNO – les mines Ekati, Diavik et Gahcho Kué – et la mine de diamants Renard au Québec. Pendant les hivers glacials, la température peut y chuter à -50°C.
Travailler dans la toundra gelée est un énorme défi, car il n’y a pas d’accès routier, sauf quelques semaines par an. Pourtant, les compagnies minières ont découvert qu’il est possible de faire vivre une communauté florissante dans ces endroits reculés qui, avec leur aide, continuera à prospérer bien au-delà de la durée de vie des mines.
La beauté naturelle d’un diamant canadien
Comme la neige immaculée sous laquelle ils sont cachés depuis des milliards d’années, la majorité des diamants canadiens sont d’un blanc glacial. Les diamants Diavik, par exemple, sont principalement des gemmes blanches haut de gamme de ” qualité nuptiale “.
Jusqu’à la fin de 2018, quelque 28 millions de carats de diamants ont été déterrés au Canada, ce qui en fait le troisième plus grand producteur de diamants de la planète après la Russie et le Botswana, avec quelques découvertes extraordinaires en cours de route. Parmi celles-ci figure le remarquable diamant brut Firefox, découvert en 2015 à Diavik. Avec ses 187 carats, il était considéré comme le plus gros diamant de qualité gemme extrait en Amérique du Nord jusqu’à ce que, en 2018, un incroyable diamant jaune de 552 carats soit récupéré, également à Diavik. Plus récemment, on a découvert le Diavik Helios, un diamant jaune fantaisie de 74,48 carats, dont l’éclat est si stupéfiant qu’il semble capturer la brillance du soleil.
Le cadre Canadien pour le Diamant Ethique
Obligée de se soumettre à des évaluations environnementales, économiques et sociales exhaustives et continues du territoire, la mine Ekati a ouvert ses portes en 1998 et a servi de référence pour celles qui ont suivi. Avant cela, le processus de revendications territoriales globales était en place au Canada depuis 1973, permettant aux populations autochtones de jouer leur rôle dans la gestion des ressources locales.
En 2004, l’Association minière du Canada a lancé le projet novateur du programme de la Towards Sustainable Mining (TSM). Premier du genre au monde à exiger des évaluations indépendantes à la mine, ce programme est de plus en plus considéré comme la meilleure pratique mondiale en matière d’exploitation minière durable et responsable.
En conservant la plus grande partie possible du processus dans le pays, de nombreux diamants canadiens sont taillés et polis par des artisans locaux. Conformément au programme de certification des diamants du gouvernement des TNO, ces pierres font l’objet d’un suivi et d’un audit par des tiers à chaque étape de leur transformation, ce qui garantit une traçabilité totale jusqu’à la mine. Beaucoup sont gravées au laser sur la gaine avec l’un des logos qui sont devenus synonymes de diamants canadiens.
Protéger l’environnement
Avant l’ouverture d’un site, les sociétés minières au Canada doivent s’engager à protéger la biodiversité des zones dans lesquelles elles opèrent et accepter de restaurer l’habitat dans son état d’origine après la fermeture de la mine. Pour chaque acre de terrain utilisé pour l’exploitation minière, trois sont réservés à la conservation, et d’importantes études sur l’environnement et la biodiversité sont exigées avant le lancement de la construction, en consultation avec les communautés autochtones et les gouvernements locaux et régionaux.
Le groupe De Beers, qui s’efforce d’atteindre la neutralité carbone dans l’extraction des diamants sur l’ensemble de ses activités, est à l’origine de l’initiative suivante Carbon Vault qui développe des moyens d’enfermer le dioxyde de carbone de l’atmosphère et de le capturer sous une forme solide dans la kimberlite, la pierre dans laquelle on trouve les diamants.
La technologie est testée à la mine Gahcho Kué au Canada, ainsi que sur d’autres sites, et offre une possibilité intéressante de réduire l’empreinte carbone de l’exploitation minière, avec des applications bien au-delà de l’industrie du diamant.
Préserver la faune canadienne
Un élément important du cadre éthique du diamant est la protection des habitats des animaux de l’Arctique qui vivent au Canada.
En partenariat avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et l’université de Calgary, des représentants des mines d’Ekati, de Diavik et de Gahcho Kué participent collectivement à des programmes de ramassage de poils de carcajou et de grizzly qui permettent d’estimer la population et les tendances, contribuant ainsi à leur conservation en cours et à la planification de leur avenir.
Des études sur la faune sont également entreprises en ce qui concerne le caribou. En tant qu’espèce, le caribou est culturellement important pour les PERSONNES AUTOCHTONES, à la fois comme source de nourriture et comme mode de vie. Le changement climatique ayant un impact significatif sur leur survie, le groupe De Beers, en partenariat avec le gouvernement et la World Wildlife Federation (WWF) au Canada, utilise des colliers émetteurs pour mieux comprendre leur écologie.
Apprendre de la population locale
Les sociétés minières prévoient dès le départ de laisser un héritage positif aux populations autochtones qui vivent dans les Territoires du Nord-Ouest. Les communautés locales fournissant la moitié de la main-d’œuvre minière des TNO, l’emploi à grande échelle, avec des salaires équitables, n’est qu’un des avantages sociaux qu’une mine de diamants peut apporter. L’exploitation minière nécessite également l’ouverture de nouvelles entreprises et permet aux entreprises locales de prospérer. Depuis l’ouverture de la première mine de diamants au Canada, des milliards de dollars ont été investis dans les entreprises du Nord.
Mais que se passe-t-il une fois qu’une mine atteint la fin de sa vie – quels sont les avantages durables que les sociétés minières apportent à leurs communautés d’accueil ? Rio Tinto, qui exploite la mine Diavik, dispose d’un comité de durabilité dont la mission est d’aider à la transition lorsque les opérations se terminent. En soutenant l’esprit d’entreprise, en offrant une orientation professionnelle et des possibilités de formation, et en donnant au personnel les moyens d’utiliser les compétences qu’il a acquises, son objectif est de contribuer à la création d’économies diversifiées qui peuvent prospérer à long terme.
L’avenir de l’extraction du diamant au Canada
En 1991, à peine âgée de 21 ans, la géologue canadienne Eira Thomas, PDG de la société de Vancouver Lucara Diamond Corp. a découvert les pipes de kimberlite chargées de diamants qui allaient devenir la mine Diavik. Aujourd’hui, elle est basée au Botswana et à Londres, mais en tant que Canadienne, elle continue à s’investir dans l’exploitation des mines de diamants de son pays d’origine. Le Canada est un important producteur mondial depuis plus de deux décennies, reconnaît Eira, et il nous reste encore des réserves de longue durée. Alors que plusieurs mines sont arrivées à maturité et que Diavik et Ekati approchent de la fin de leur vie productive, de vastes étendues de la toundra canadienne restent inexplorées – pour l’instant. Ce qui se cache en dessous, seul le temps nous le dira.