Destination Diamants: les secrets les mieux gardés du Botswana
Notre nouvelle série, «Destination Diamants», dévoile les destinations touristiques incontournables dans les régions productrices de diamants du monde. Nous vous invitons à découvrir le Botswana.
Le sous-sol du Botswana est peut-être riche en précieux diamants, mais ce qui se trouve au-dessus de la surface étincelle encore plus et pour un touriste, les souvenirs de la faune et de la flore sauvage et luxuriante de cette nation resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
Que faire et voir lors d’un voyage au Botswana ?
Rares sont les pays de la planète qui peuvent se targuer de posséder plus de zones sauvages, uniques et vierges que la réserve naturelle du Botswana, et les gardiens de la faune et la flore d’Afrique australe en ont bien conscience. Un grand nombre d’espèces emblématiques ont migré ici et se déplacent maintenant dans les différentes régions du pays au gré des saisons. Cette luxuriante mosaïque naturelle fait du Botswana la destination idéale pour les safaris en Afrique.
Delta de l’Okavango
Cela est particulièrement vrai dans le delta de l’Okavango, une voie navigable intérieure extraordinaire qui s’étend et se contracte au cours de l’année, couvrant près de 2 0720 km² à son niveau maximum. Longtemps après la fin des pluies, les eaux de crue affluent ici sous le plus bleu des ciels. Ayant parcouru pendant des mois les hauts plateaux de l’Angola, elles se déversent dans une multitude de canaux, recréent des îles et apportent une beauté verdoyante à cet incroyable paysage. Ces eaux ne se contentent pas de redonner vie à l’environnement, elles attirent également certains des plus beaux animaux sauvages d’Afrique; les léopards se tapissent dans les arbres, les éléphants se pavanent dans les herbes et les antilopes lechwe se déplacent dans les eaux peu profondes.
Partir en safari
Les safaris y sont envoûtants qu’il s’agisse d’excursion sur les îles, de promenades en bateau sur les eaux libres ou d’un voyage intemporel à bord d’un mokoro, pirogue traditionnelle, à travers d’étroits canaux bordés de roseaux. Ici, il ne s’agit pas d’observer la nature, mais de faire corps avec elle. Bien qu’ils soient parmi les plus isolés du continent et que l’accès à nombre d’entre eux ne soit possible que par petit avion, les camps pour safari à faible empreinte écologique de l’Okavango sont aussi réputés pour leur beauté, leur qualité de service et leur confort que pour leur respect de l’environnement.
Parc national de Chobe
Le parc national de Chobe, au nord-est, est un autre exemple spectaculaire, avec la plus grande population d’éléphants du monde qui se rassemblent le long de la rivière Chobe. Il n’est pas rare d’en voir une file traverser les profondeurs de la rivière, avec seulement leur trompe visible au-dessus de la surface de l’eau. Auprès de ces pachydermes géants sur les rives du grand fleuve se mêlent d’innombrables autres espèces: des hardes d’hippopotames, des hordes de lions, des troupeaux de buffles et des colonies de girafes. Tout comme dans le delta de l’Okavango, la diversité ornithologique de Chobe est également abondante.
Pan de Makgadikgadi
Le pan de Makgadikgadi, d’une beauté austère, forme un contraste saisissant avec les environs luxuriants de l’Okavango et du Chobe. Coupés des riches eaux du nord par un déplacement tectonique il y a des milliers d’années, ces lits de lacs asséchés offrent une expérience surréaliste, presque lunaire. D’un blanc éclatant sous le soleil d’Afrique, elles constituent toujours un terrain de prédilection pour la migration annuelle des zèbres et pour certains grands prédateurs. Pourtant, l’une des rencontres les plus réjouissantes avec la faune sauvage se fait avec l’une des plus petites espèces: les suricates. Le comportement unique et la dynamique familiale de ces créatures grégaires suscitent toujours du plaisir et des sourires chez ceux qui ont la chance de passer du temps avec elles. Il est possible d’explorer le pan à pied, en véhicule 4×4 ou en quad et ce dernier moyen de transport ajoute un peu d’adrénaline à l’expérience.
Réserve sauvage Orapa
À l’extrémité sud du Makgadikgadi se trouve la réserve sauvage Orapa, qui est détenue et gérée par Debswana, une coentreprise à parts égales entre le groupe De Beers et le gouvernement du Botswana. C’est l’une des huit réserves qui font partie de la Route des diamants de De Beers, un ensemble unique de sites de protection de la biodiversité en Afrique australe. La réserve naturelle Orapa illustre la manière dont les bénéfices tirés de l’exploitation des diamants permettent de créer un avenir durable pour les citoyens et la faune du Botswana, dans la perspective de la fin de l’exploitation minière. En plus d’observer la vie sauvage, les visiteurs de l’Orapa peuvent désormais se rendre au musée moderne du diamant, qui met en lumière le rôle décisif joué par l’industrie dans le façonnement du Botswana actuel.
Les diamants du Botswana
Depuis la découverte du premier diamant au Botswana à la fin des années 60 jusqu’à aujourd’hui, le pays est devenu le premier producteur mondial de diamants, en valeur. Le Botswana a fait ce que peu d’autres ont fait: exploiter de manière responsable ses richesses naturelles pour le bien de ses citoyens et de son environnement. Elle est ainsi passée de l’une des nations les plus pauvres d’Afrique à l’une des plus riches, par habitant. Le gouvernement a joué un rôle important dans ce succès, en travaillant aux côtés et en partenariat avec les entreprises productrices de diamants pour créer des programmes patrimoniaux de grande valeur. C’est le cas de Lucara Diamond, qui travaille avec les communautés pour établir des programmes de transmission de valeur, et du groupe De Beers à travers les objectifs de Building Forever. Cette gestion visionnaire de la part des dirigeants, de l’industrie et de la population du Botswana a permis aux trésors naturels tels que le delta de l’Okavango, du parc national de Chobe et le pan de Makgadikgadi de prospérer si bien aujourd’hui et de continuer à soutenir le Botswana à long terme grâce aux revenus générés par un tourisme responsable.
Conseils pratiques pour visiter le Botswana, «Destination Diamants».
Quelle est la meilleure période pour visiter le Botswana ?
La meilleure période pour visiter le Botswana se situe entre mai et septembre, lorsque le ciel est sec et que l’Okavango est débordant de vie, idéal pour les safaris dans le delta et dans les environs. De novembre à avril, bien que ce soit la saison des pluies, c’est aussi le moment le plus propice à l’observation des oiseaux.
Où séjourner au Botswana ?
Mombo: situé sur Chief’s Island, au cœur de la réserve Moremi de l’Okavango, cet éco-lodge exceptionnel offre une vue imprenable sur la faune extraordinaire du delta. Le service de guide, la restauration et l’hébergement y sont de haut de gamme.
Chobe Game Lodge: situé sur la berge de la rivière Chobe dans le parc national de Chobe, ce lodge est un pionnier des safaris dits durables. Des véhicules et des bateaux électriques permettent de vivre des expéditions paisibles et respectueuses de l’environnement, tandis que sa propre station de biogaz et ses programmes de recyclage réduisent son empreinte écologique. Le lodge soutient également l’émancipation des femmes et possède la première équipe de guides de safari entièrement féminine d’Afrique.
Camp Kalahari: situé en bordure du parc national du pan de Makgadikgadi, sur le pan Nwetwe, ce camp de 12 tentes se trouve au milieu de palmiers ondoyants et fait office de point de départ pour l’observation des suricates, des safaris en quad et des rencontres culturelles avec les San.